Polystyrene, néons, et aérosols.
4m x 6m x 2,5m
Les passants posent leurs mains sur la vitre curieusement, attirés par un spectre lumineux qui éclaire la façade de l'immeuble d'en face. Je retrousse les manches de ma chemise et tape la poussière sur mon jean en toussant. A ce moment précis je ne sais pas vraiment qu'est ce que je fout là et finalement quel est mon rôle dans cette pièce ou les murs se détachent et le sol s'écaille en milliers de fragments. La lumière, semble diriger la poussière dans la pièce en nuages aussi volatiles que nombreux.
Un sentiment de perte d'équilibre, de fragilité, rendent le lieu insaisissable. Cette image me fait dire que la démolition, c'est construire avec du vide et que ce que je n'ai pas attaqué, appartient au lieu, il y a une sorte de dialogue et de
respect qui s'installe entre nous, je n'ai plus envie de partir d'ici.
Le nom que j'utilise à l'encre indélébile c'est Revert, j'ai 21 ans mais cela fait pas mal d'années que je me laisser bercer par des images qui hantent aussi bien mon esprit qu'elle ne me font rêver. Des aller-retours incessants entre design d'espace et graphisme.
Comme une envie de tout casser. J'aime ça à en crever.